Octobre Rose #1 : le dépistage précoce est capital !

Chaque année, en France, 58.500 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués. Ils représentent un tiers des nouveaux cas de cancer chez les femmes et la première cause de décès par cancer chez les femmes (18 %*). Le nombre de cancers du sein augmente légèrement chaque année (+0,6 % par an entre 2010 et 2018*), mais surtout, il a presque doublé entre 1990 et 2018, passant de 29.970 à 58.500 cas annuels.

Un constat qui s’explique par la généralisation à l’échelle nationale, depuis 2004, du dépistage organisé du cancer du sein. Ce dépistage s’adresse à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans, qui ne présentent ni symptômes ni facteur de risque particulier, et repose sur la réalisation d’un examen clinique et d’une mammographie tous les deux ans. Les femmes considérées à risque, car présentant des antécédents médicaux familiaux, personnels ou génétiques, font l’objet d’un suivi plus particulier.

60 % des cancers détectés à un stade précoce

Le dépistage organisé est capital, car il conduit à diagnostiquer nombre de cancers à un stade précoce. Ainsi, si le nombre de cas de cancer du sein détecté augmente, la survie des patientes s’est améliorée (nombre de décès en baisse de 1,6 % par an entre 2010 et 2018*). Selon l’INCA, Institut National du Cancer, « dépisté tôt, c’est un cancer de bon pronostic, dont le taux de survie reste stable » (87 %*). Pourtant, et alors que l’objectif européen est fixé à 70 %, la participation au dépistage organisé enregistre une légère baisse. En 2018-2019, seulement 49,3 % des femmes invitées y ont participé.

Aujourd’hui, 60 % des cancers du sein sont détectés à un stade précoce, ce qui permet de les soigner plus facilement et de limiter les séquelles liées à certains traitements.

En chiffres

63 ans, l’âge médian au diagnostic.
80 % des cancers du sein se développent après 50 ans
7 facteurs de risques : la consommation d’alcool, de tabac, le surpoids, le manque d’activité physique, certains traitements hormonaux de la ménopause, les prédispositions génétiques, ne pas avoir allaité

*Source INCA, Panorama des cancers en France, édition 2021