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Symptômes et diagnostic – cancer du poumon

Epidémiologie

Le cancer du poumon est le cancer le plus fréquent en France. Selon les statistiques les plus récentes, publiées en 2020 par l’Institut national du cancer (INCa), il y a eu environ 46 000 nouveaux cas de cancer du poumon diagnostiqués en France en 2018 (29 000 chez les hommes et 17 000 chez les femmes). Le cancer du poumon est également la première cause de décès par cancer en France, avec environ 32 000 décès enregistrés en 2018 (20 000 chez les hommes et 12 000 chez les femmes).

Les deux types de cancer du poumon les plus fréquents sont le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) et le cancer bronchique à petites cellules (CBPC).

  • Le CBNPC est le type de cancer du poumon le plus courant, représentant environ 85% des cas de cancer du poumon diagnostiqués. Le CBNPC peut être présent pendant une longue période sans causer de symptômes. Les sous-types de CBNPC comprennent le carcinome épidermoïde, le carcinome à grandes cellules et l’adénocarcinome.
  • Le CBPC est moins fréquent, représentant environ 15% des cas de cancer du poumon diagnostiqués. Le CBPC se développe plus rapidement et peut se propager rapidement à d’autres parties du corps. Le CBPC est également plus susceptible de provoquer des symptômes tels que la toux, l’essoufflement et la douleur thoracique.

Données INCA 2020

Facteurs de risque

Le tabagisme est la principale cause du cancer du poumon en France, avec environ 85% des cas de cancer du poumon attribuables au tabagisme. Le risque de développer un cancer du poumon est également plus élevé chez les personnes exposées à d’autres facteurs de risque, tels que l’exposition professionnelle à des substances cancérigènes, la pollution de l’air et les antécédents familiaux de cancer du poumon.

L’âge est également un facteur de risque important pour le cancer du poumon, avec la plupart des cas diagnostiqués chez les personnes âgées de 65 ans ou plus. Les hommes ont également un risque plus élevé de développer un cancer du poumon que les femmes. 

Dépistage

En 2023, il n’existe pas de programme de dépistage de masse en France dans la détection précoce du cancer du poumon à l’instar du cancer du sein, du col et du colon. Le dépistage précoce du cancer du poumon est crucial pour améliorer les chances de guérison et de survie. Des programmes de dépistage du cancer du poumon sont en cours d’élaboration en France pour identifier les personnes à haut risque de développer un cancer du poumon et les orienter vers un traitement précoce.

Découvrez plus d’informations sur le déploiement d’un programme pilote (Etude CASCADE) élaboré par l’INCA sur le site de la Haute Autorité de Santé.

Symptômes

En dehors d’un diagnostic fortuit, les symptômes du cancer du poumon peuvent varier selon le stade de la maladie, la localisation de la tumeur et le type de cancer. Certains patients atteints de cancer du poumon peuvent ne présenter aucun symptôme pendant le stade initial de la maladie. Les symptômes les plus courants peuvent inclure :
  • Toux persistante ou changement dans la toux habituelle notamment chez un fumeur
  • Crachats de sang
  • Essoufflement inhabituel
  • Douleurs thoracique persistantes
  • Fatigue persistante ou perte de poids inexpliquée

Bilan diagnostic

Dès la constatation de l’un de ses symptômes, il ne faut pas hésiter à consulter son médecin traitant pour bénéficier de plusieurs examens afin de confirmer le diagnostic. Les examens couramment utilisés pour le diagnostic du cancer du poumon en France comprennent :
  • Un bilan radiologique
    • Radiographie pulmonaire
    • Scanner thoracique
    • TEP-scanner
  • Un bilan endoscopique par une pneumologue pour la réalisation d’une biopsie de la tumeur si la suspicion au bilan radiologique est forte
    • Fibroscopie bronchique
    • Echo-endoscopie bronchique
    • Video- ou médiastinoscopie (par une chirurgien thoracique)
  • Biopsie trans-thoracique (par un radiologue spécialisée) si nécessaire

Une fois le diagnostic de cancer du poumon confirmé, l’étape suivante consiste à déterminer le sous-type de cancer par l’analyse plus étendu des prélèvements en biologie moléculaire et l’étendue de la maladie par un TEP-scanner s’il n’a pas été réalisé au départ et une imagerie cérébrale.